BAMBY
SPLISH SPLASH
Bamby Splish Splash by Paul-Henri Pesquet
Depuis toute petite, elle sait que la scène est son avenir. Elle a l’impression que ce désir est si puissant qu’il hurle en dehors de sa poitrine, et pourtant ses parents ne l’entendent pas. Alors, pas de cours en tutu rose pour Bamby Splish Splash ! Elle grandit en reproduisant des chorégraphies de clips seule devant le miroir de sa chambre. À dix-neuf ans, elle pousse les portes du destin et se présente à l’audition du Crazy Horse : elle est la seule retenue sur seize candidates. Sa petite voix est entendue, sa grande voie est libre, son avenir est entre ses mains.
Bamby Splish Splash by Paul-Henri Pesquet
précédent
suivant
Nationalité
Française
Origine
Kabyle italiennne-espagnole
Première date au Crazy
Avril 2015
Ma muse
Ceux et celles qui m’entourent
Signe astrologique
Cancer
"Sur scène, je me sens forte, galvanisée, intouchable, en total contrôle et avec l’impression que tout est possible"
Bamby Splish Splash by Antoine Poupel
Bamby Splish Splash by Paul-Henri Pesquet
"Je rêvais que quelque chose d’exceptionnel m’arrive"
"Le Crazy est toujours là où on ne l’attend pas"
Bamby Splish Splash by Michel Dierickx

Quelle est l’origine de votre nom de scène ?

« Bamby » était une évidence pour plusieurs raisons : d’abord pour mon jeune âge quand j’ai intégré la troupe, ensuite pour mon regard de biche, et enfin pour le faon de Disney dont je partage le caractère doux et la détermination. La direction artistique m’assimilait à ce personnage qui saute dans de grandes flaques d’eau, d’où le « Splish-Splash ».

 

Quelle est votre histoire avec la danse ?

Depuis toujours, je suis attirée par la danse, mais aussi par le chant et la comédie. Comme mes parents n’avaient pas le temps de m’emmener à l’école de danse, je m’inscrivais à tous les ateliers de danse possibles, depuis l’école primaire à Marseille jusqu’à la faculté de Lettres à Nice où j’ai choisi un cursus arts du spectacle, spécialité danse. Mais à cette époque, j’apprenais plutôt l’expression corporelle et non la danse. Ma frustration grandissait et je rêvais que quelque chose d’exceptionnel m’arrive… À dix-huit ans, je me suis enfin inscrite dans une grande école de danse qui m’a – enfin ! – vraiment appris les bases du classique et du jazz !

 

Comment le Crazy Horse est-il entré dans votre vie ?

L’idée d’être danseuse au Crazy Horse résonnait, vibrait en moi et me transcendait ! À dix-huit ans, j’ai commencé à me préparer physiquement et psychologiquement à intégrer la troupe. Pendant un an, tous les jours, j’ai fait 1h30 de préparation physique pour modeler et assouplir mon corps et un travail de projection mentale et d’expression artistique. Le 1er janvier 2015, j’ai envoyé ma candidature. Le 2 janvier, j’ai appris par une voisine que des auditions étaient justement prévues dans ma ville, à Marseille. Pour moi, c’était un signe ! Le 13 janvier, j’ai passé l’audition et j’ai été la seule à être retenue.

 

Quelle femme êtes-vous lorsque vous êtes sur la scène du Crazy Horse ?

Je me sens forte, galvanisée, intouchable, en total contrôle et avec l’impression que tout est possible. Je me sens aussi totalement moi-même. C’est sur scène que je suis la plus entière et la plus sincère parce que mon vécu personnel et mon expérience scénique se répondent et ne font qu’un.

 

Qu’est-ce qui vous attire tant dans ce métier passion qu’est la danse ?

L’expression corporelle est plus expérimentale, plus empirique. On y apprend par exemple à interagir dans l’espace avec les autres danseurs. En cours de danse, on entend des choses comme « Dégagez ! Pointez ! Ouvrez ! Poussez le talon ! Faites attention à votre en-dehors ! » On est sur une discipline beaucoup plus technique !

 

Qu’est-ce qui fait la magie du Crazy Horse depuis plus de soixante-dix ans ?

Si le Crazy Horse se distingue depuis tant d’années, c’est grâce au génie d’Alain Bernardin, le fondateur, qui a créé une véritable signature artistique à la fois avant-gardiste et intuitif et qui continue à évoluer grâce à Andrée Deissenberg, qui continue à amener la maison où on ne l’attend pas. Les secrets bien gardés du Crazy en font un cabaret copié dans le monde entier mais jamais égalé.

 

Découvrez Bamby Splish-Splash en vidéo : 


Photos : Paul-Henri Pesquet, Antoine Poupel, Michel Dierickx
Vidéo : Paul-Henri Pesquet