Andrée Deissenberg, Directrice Générale Création et Marques du Crazy Horse, est une femme de défis. Après avoir exploré les quatre coins de la planète avec le Cirque du Soleil, la Franco-Américaine arrive en mars 2006 dans les coulisses du mythique cabaret parisien avec une idée en tête. Reprenant les codes légués en héritage par son fondateur Alain Bernardin, Andrée replace l’art et la création au cœur des activités du célèbre cabaret, situé en plein cœur du Triangle d’Or de la capitale.
ANDRÉE DEISSENBERG
Inspirée par l’âme créatrice d’Alain Bernardin, elle souhaite faire revivre ces soirées de légende, qui ont marqué l’Histoire de cet écrin parisien. Pour séduire le public international et parisien aussi bien masculin que féminin et attirer de nouveaux spectateurs, plus jeunes, Andrée réinvente le Crazy.
« J’ai commencé à infuser la création sur le modèle de Bernardin autour de la femme et de l’actualité, tout en travaillant avec des artistes du monde entier »
Andrée Deissenberg
Elle invite ainsi de fabuleuses créatures, sublimées sur scène par les équipes du Crazy et par des créateurs à la renommée internationale, à se produire sur les planches du mythique Crazy Horse, comme à ses débuts. La première star à se prêter au jeu n’est autre que la diva internationale de l'effeuillage, Dita Von Teese.
L’incarnation des danseuses burlesques, qui ont été à l’origine de la création du cabaret au début des années 1950, rend un hommage appuyé à Miss Candida. La glamourissime Dita Von Tees reproduit en 2006 "Le Bain", un numéro sensuel, présenté pour la première fois par Miss Candida en 1954 et joue ainsi avec l’héritage artistique du Crazy Horse et avec la modernité.
L’ineffable muse Arielle Dombasle, en 2007, Pamela Anderson et son inoubliable strip-tease sur une Harley Davidson, en 2008.
La venue de ces incontournables Guests Stars, aussi célèbres les unes que les autres, s’enchaînent sur la scène au mythique cabaret du VIIIe arrondissement, attirant le tout-Paris ainsi que le monde entier lors de représentations exclusives. So Crazy !
Maison de création en perpétuel mouvement, le Crazy Horse doit aussi renouveler sa salle et son répertoire pour perdurer.
En 2007, la salle de l’institution de la nuit parisienne est rénovée. Andrée désire que la salle soit intime et conviviale et que le plateau technique soit à la hauteur du sublime show interprété par la troupe des Crazy Girls, élite de la séduction.
Nouvelle architecture intérieure, nouveau plan de salle, nouvelles technologies de son, d’éclairages et de projections en haute définition… Le cabaret parisien au passé glorieux exploite un mode de création de plus en plus pointu, pour le plus grand plaisir de ses clients, fin gourmet de glamour, musique, design et de mode.
Afin de renouveler le répertoire historique du Crazy Horse, tout en conservant les codes établis par son créateur Alain Bernardin, et son esprit pionnier du début des années 1950, Andrée fait appel en 2008 à Philippe Decouflé.
Le créateur met en place une dizaine de nouveaux tableaux étincelants et impertinents, qui déboucheront sur le spectacle « Désirs », inauguré en septembre 2009, sur la scène du mythique cabaret parisien.
En 2012, le Crazy Horse invite le célèbre chausseur de stars Christian Louboutin à monter son propre show selon ses propres inspirations et selon sa vision de la femme moderne et universelle. Il sera le premier Guest créateur du Crazy.
La célèbre enseigne parisienne, qui présente un spectacle ultra-glamour, à savourer en couple ou entre ami(e)s, s’exporte aussi sur la scène internationale.
De Montréal à Singapour en passant par Saint-Pétersbourg et Barcelone, la tournée « Forever Crazy » sillonne les routes du monde entier. Le show, créé en hommage à son fondateur Alain Bernardin, reprend les tableaux les plus emblématiques du cabaret. La direction artistique est signée par Dick Walsh, artiste québécois de talent.
Une « ode à la féminité », d’après le Journal du Québec, « un spectacle érotique enchanteur, acclamé par les femmes… » pour la Tribune de Genève.
Après le rachat du Crazy Horse par l’homme d’affaires belge Philippe Lhomme en 2005, ce dernier place Andrée Deissenberg, femme dynamique, capable de tenir une conversation en 5 langues, au poste de Directrice Générale Création et Développement, afin de réinventer le légendaire cabaret à Paris et sur la scène internationale.
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