L’homme élastique
De son véritable nom Paul Bulenzi, P-Fly est l’un des précurseurs du flexing en France. Un genre de danse hors norme, qui mêle différents styles de break dance et de contorsionnisme. Entre glissades, vagues, moonwalk et des contorsions spectaculaires, les os craquent, se déboîtent et se replacent dans un numéro très technique, qui ne laisse pas indifférent ! Son style atypique se nourrit de son histoire, de voyages et de rencontres, notamment dans les night-clubs de Brooklyn et lors de compétitions internationales, comme « Juste Debout », qui réunit plus de 4000 danseurs de hip hop à travers le monde.
Repéré par le Crazy Horse
Après quelques passages médiatisés à la télévision, il est repéré par le Crazy Horse, qui l’invite à se produire sur sa scène mythique. Cette collaboration lui permet de côtoyer d’autres artistes, comme Mister Fantastic, spécialiste de popping, le duo de claquettistes Roman & Slava, ou encore l’ombromane Phippe Beau. P-Fly, qui se considère comme un « rookie » à côté de ces grands artistes invités par le célèbre cabaret parisien, a accompagné pendant six mois la légendaire troupe des Crazy Girls en tournée mondiale à Séoul. Une nouvelle expérience pour l’homme caoutchouc !
Danseur, showman et enseignant
Séduit très tôt par ce style de danse incontournable, P-Fly apprend son art sur le tas. Première partie du chanteur MC Solar à Trappes, il commence à donner des cours de hip hop en 1998, à l’Avant-Scène de Rueil-Malmaison. Dix ans plus tard, la salle francilienne lui propose de monter une troupe de jeunes danseurs amateurs, les Blasterz. Un spectacle voit le jour sur la scène du Théâtre André Malraux (Rueil). Performeur et professeur de hip hop depuis 17 ans, P-Fly s’est notamment fait connaître en participant à deux émissions de télévision française. En 2011,il concourt lors de la sixième saison de « La France a un incroyable talent », où il médiatise son style avec un numéro intitulé « l’homme squelette« , entre souplesse et jeux d’articulation. L’année suivante, il tente également sa chance à l’émission la « Meilleure Danse ». Caché à quatre ans dans un sac pour échapper à la guerre en Ouganda, où une mort certaine l’attendait, sa propre histoire lui inspire un numéro plein d’émotions.