Who runs the world? The Crazy Girls of course! A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Crazy Horse, le célèbre cabaret parisien, met à l’honneur ses danseuses. Du 1er au 30 avril prochain, découvrez des artistes époustouflantes et des icônes féminines puissantes !

Chaque soir, découvrez la femme derrière l’artiste

Pendant tout le mois d’avril*, le Crazy Horse célèbre encore plus les femmes dans son spectacle ! Chaque soir, sur scène, mais aussi sur le site web et les réseaux sociaux du cabaret, une Crazy Girl différente est mise à l’honneur. Une opportunité unique de découvrir quelles personnalités attachantes et quels parcours inspirants se cachent derrière ces artistes de renommée en perruque arc-en-ciel.

Tina Tobago, Hippy Bang-Bang, Prima Analytic, Pixelle Canon, Kika Revolver… Autant de noms qui nourrissent le mythe des danseuses mystérieuses et insaisissables du Crazy Horse. Pourtant, du 1er au 30 avril 2022, ces chimères saisissantes dévoilent quelles femmes bien réelles se cachent derrière leurs âmes d’artistes et leurs corps d’athlètes.

Chaque jour, une Crazy Girl différente est mise à l’honneur au Crazy Horse. Découvrez ces fascinantes personnalités grâce à des interviews à cœur ouvert sur le site internet du cabaret, de sublimes portraits sur les réseaux sociaux, des solos magiques sur scène et… pour la première fois et en exclusivité, des sessions de questions-réponses avec le public après le spectacle. 

"Sur scène, je me sens forte, galvanisée, intouchable, en total contrôle"

Bamby Splish-Splash, danseuse

Qui es tu, Crazy Girl ?

Ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Crazy Girls sans jamais oser le demander

D’où vient votre nom de scène ? Avez-vous le trac ? Comment se passe une audition au Crazy Horse ? Quel est votre meilleur secret beauté ? Quelles célébrités avez-vous rencontré ici ? C’était bien vous dans le dernier solo ?

En avril, le Crazy Horse vous donne rendez-vous quotidiennement, hors samedi : chaque jour, découvrez en ligne le portrait d’une Crazy Girl. Elle y révèle son histoire, ses passions, ses épreuves, sa personnalité… Le soir venu, lorsque le rideau tombe sur l’étincelant final du show Totally Crazy, la danseuse mise à l’honneur revient sur scène à la rencontre du public. Osez poser les questions qui vous brûlent les lèvres sur la vie d’une des troupes les plus emblématiques du monde et découvrez combien une artiste peut être tout à la fois immensément charismatique et absolument accessible.

« Si les danseuses se ressemblent par moment sur scène grâce aux artifices du spectacle, dans la vie elles sont toutes différentes. Elles viennent de pays différents, de cultures différentes. Elles sont complexes et décomplexées, libres et multi-facettes. Ce sont des femmes fortes qui peuvent avoir des fragilités, choisir de les montrer ou pas. Comme nous, en somme… » Andrée Deissenberg, Directrice Générale Création & Marques du Crazy Horse

Quels que soient leur personnalité et leur tempérament, c’est sur cette scène mythique que leur rêve les a conduites. Elles y sont devenues des femmes accomplies et libres qui transmettent chaque soir au public la fierté d’être soi et le bonheur d’être femme.

Les Crazy Girls, des femmes comme les autres : follement uniques !

Fortes, curieuses, confiantes, fragiles, pétillantes,  énigmatiques, sensibles, déterminées, joyeuses, espiègles… quels que soient leur personnalité et leur tempérament, les danseuses du Crazy Horse prouvent chaque soir dès le lever de rideau à quel point elles sont des femmes comme les autres : follement uniques et délicieusement complexes.

C’est sur cette scène mythique que leur rêve les a conduites. Elles y sont devenues des femmes accomplies et libres qui transmettent chaque soir au public dans un sourire complice la fierté d’être soi et le bonheur d’être femme.

« Chaque femme est, elle-même, une définition de la féminité. »

Hippy Bang Bang, danseuse

Prenez rendez-vous avec les Crazy Girls

Vendredi 1er avril : Coco Vanille

Dimanche 3 avril : Hippy Bang Bang

Lundi 4 avril : Pixelle Canon

Mardi 5 avril : Bamby Splish-Splash

Mercredi 6 avril : Margaux La Chapelle

Jeudi 7 avril : Banny Bondieu

Vendredi 8 avril : Kika Revolver

Dimanche 10 avril : Laïla Liberty

Lundi 11 avril : Tina Tobago

Mardi 12 avril : Lola Kashmir

Mercredi 13 avril : Hippy Bang Bang

Jeudi 14 avril : Prima Analytic

Vendredi 15 avril : Venus Océane

Dimanche 17 avril : Starlette O’Ara

Lundi 18 avril : Nahia Vigorosa

Mardi 19 avril : Dekka Dance

Mercredi 20 avril : Zelda Showtime

Jeudi 21 avril : Coco Vanille

Vendredi 22 avril : Clara Supernova

Dimanche 24 avril : Mika Do

Lundi 25 avril : Lila Magnetic

Mardi 26 avril : Venus Océane

Mercredi 27 avril : Prima Analytic

Jeudi 28 avril : Pixelle Canon

Vendredi 29 avril : Tina Tobago

Planning donné à titre indicatif et susceptible de modifications

Tina Tobago est danseuse au Crazy Horse… et infirmière de bloc opératoire. Rencontre avec une femme dont l’énergie et le charisme sont autant de forces pour une double vie totalement assumée.

Comment et pourquoi avez-vous intégré la prestigieuse troupe des Crazy Girls ?

C’est à la fois un rêve et le fruit du hasard. J’avais douze ou treize ans quand je suis tombée sur une vidéo du Crazy Horse à la télévision, diffusée pour Noël. J’ai tout de suite été fascinée par la manière dont les danseuses bougeaient, ce qu’elles dégageaient… A cet âge-là, j’étais très sportive, 15 heures par semaine de gymnastique rythmique et je faisais tout comme les garçons ! Ma féminité était plutôt à l’intérieur de moi, et j’ai su, en voyant cette vidéo, qu’un jour je voudrai devenir une femme comme celles du Crazy Horse.

A 21 ans, j’ai partagé ce rêve avec mon compagnon, mais je n’y croyais pas. Pour moi, être une Crazy Girls était inaccessible, car j’étais gymnaste et elles étaient plutôt issues d’écoles de danse, de spectacle. Il a tout de même envoyé ma candidature, pour laquelle il n’y avait pas eu de suite, j’étais déçue mais pas surprise. Quelques années plus tard, j’ai retenté ma chance, et là j’ai pu passer une audition. Entre temps, je m’y étais préparée, j’ai beaucoup dansé… et j’ai intégré la troupe des Crazy Girls en avril 2017 !

Infirmière et Crazy Girl, comment gérez-vous votre double vie ?

Je suis infirmière de bloc opératoire, ce qui me permet de m’organiser assez facilement. J’ai notamment mes week-ends et je fais des gardes trois fois par semaine, avec quatre jours de libre d’affilée. Au début j’étais vacataire, donc c’était facile de prendre des missions ou pas, mais maintenant je suis en CDI donc il faut jongler davantage.

Mener ces deux vies de front est possible car j’aime être en mouvement : au bloc, c’est mon cerveau qui est sollicité, et au Crazy Horse c’est mon corps qui bouge et qui s’exprime. C’est très complémentaire et cela me va parfaitement.  

Quel est votre tableau préféré et pourquoi ?

J’adore Jungle Fever et Lay Laser Lay. Le second était celui que j’avais vu dans la vidéo de Noël quand j’avais treize ans, et c’était aussi mon premier solo sur la scène du Crazy Horse. Je les aime pour leur côté un peu « sauvage », mais aussi pour leur sensualité. En réalité, je m’imagine peu incarner une femme pétillante et souriante, j’ai besoin d’énergie un peu sombre pour m’exprimer dans la danse, et dans ces tableaux je peux l’utiliser. La sensibilité et la fragilité qui se dégagent du tableau But I’m a good girl me séduisent énormément mais ce n’est pas forcément une évidence pour moi de les interpréter.

Qu’est ce qui qualifie selon vous la Crazy Girl ?

Devenir une Crazy Girl prend du temps, et on ne sait pas au départ quelle Crazy Girl on va devenir. D’ailleurs cette incarnation n’est pas figée, elle évolue avec les années. Je dirais qu’une Crazy Girl, pour moi, c’est une femme assurée et assumée, sensible et sensuelle. Elle se connaît suffisamment bien pour exprimer sa féminité, en jouer, dégager de l’émotion et la partager.

J’ai deux modèles de femmes dans ma vie qui m’ont inspirée. Ma mère donnait des cours de danse, et ma grand-mère était cadre infirmier. Aujourd’hui, je suis fière de les incarner toutes les deux dans ma double vie de Crazy Girl et d’infirmière !

Découvrez Tina Tobago sur scène

Lieu légendaire de la nuit parisienne, temple de la beauté et de la féminité… et si vous veniez découvrir le Crazy Horse pour sa première participation aux Journées Européennes du Patrimoine ?

Fondé en 1951, le Crazy Horse est un écrin qui cristallise depuis de décennies les vibrations artistiques et créatives du Tout-Paris. Haut lieu de la féminité, le cabaret a développé une véritable identité grâce à une signature artistique unique portée par son fondateur, Alain Bernardin.

Cet héritage se vit et se ressent où que l’on pose son regard : de l’escalier mythique aux citations qui ornent chaque mur, du velours rouge qui habille la salle aux cambrures emblématiques des danseuses, le Crazy a une âme qui fait battre les cœurs.

Le cœur et l'essence du Crazy Horse rien que pour vous!

Voir un spectacle du Crazy Horse est déjà une expérience inoubliable en soi. Mais à l’occasion des journées Européennes du Patrimoine, c’est une invitation à approcher le mythe d’encore plus près à laquelle nous vous avons convié. Cette « Crazy Expérience » exclusive vous fait entrer dans les coulisses les plus secrètes du cabaret, habituellement inaccessibles au public. Accueilli(e) par le directeur de salle en personne, c’est une danseuse de la légendaire troupe du Crazy Horse qui vous guidait tout au long de votre visite.

C’était donc en compagnie de l’une de celles qui portent fièrement chaque soir les couleurs du Crazy Horse et la féminité dans toute sa fascination que vous avez découvert l’histoire du cabaret et ses anecdotes. Dans les espaces backstage, dans le salon privé du fondateur du Crazy Horse, Alain Bernardin, c’est tout un univers de créativité et de volupté qui s'est offert à vous. En écoutant bien, vous pouviez entendre l’écho des célébrités qui y ont passé des moments aussi précieux qu’exclusifs…

Dans cette atmosphère cosy, notre Crazy Girl a partagé avec vous son quotidien de danseuse : secrets de beauté, préparation pour le show, répétitions…Cette visite guidée aura sans aucun doute mis l’eau à la bouche pour savourer, en connaisseur avisé, le spectacle Totally Crazy

Patricia Folly, alias Psykko Tico, chorégraphe et danseuse du Crazy Horse, a défilé à l’occasion de la présentation Printemps-Eté 2011 de Jean-Paul Gaultier, le 26 janvier 2011, au siège de sa maison de couture.

Psykko Tico portait la robe de mariée "Can Can", créée pour l’occasion, pour clore magnifiquement ce défilé haute-couture : une robe blanche entièrement brodée volant avec imprimé "jambes" à l’intérieur

Le défilé s’est déroulé dans l’enthousiasme et devant un parterre de célébrités pour la danseuse du Crazy Horse Paris.

Jean-Paul Gaultier, icône de la mode

Jean-Paul Gaultier, incontournable icône de la mode, est un grand habitué du cabaret parisien situé au 12 avenue George V. Il se dit "fou du Crazy, toujours et à jamais…".

Grâce à un héritage artistique particulièrement riche, le Crazy Horse remporte une belle notoriété au sein des créateurs, artistes et designers.

Ce lieu de légende détient en effet un savoir-faire tout particulier : sublimer la femme à travers des créations inédites et surprenantes.

A l’occasion des 10 ans de la nouvelle direction, le mythique et légendaire cabaret parisien a posé ses valises en Corée du Sud, au Sheraton Grande Walkerhill Theater de Séoul.

Le Crazy Horse, célèbre maison de créations vivantes depuis plus de 60 ans, s’exporte aux quatre coins du globe. Après Genève, Varsovie, Montréal ou encore Hong Kong, la troupe des danseuses du Crazy fait escale en Corée du Sud, où elles ont interprété le show Forever Crazy. Un spectacle qui était présenté sur la scène du Sheraton Grande Walkerhill Theater de Séoul, du 21 avril au 21 octobre 2015.

Un choc des cultures pour les Crazy Girls, qui vont faire découvrir aux habitants de Corée du Sud la French touch façon Crazy.

Forever Crazy est une revue créée en hommage à son fondateur, l’artiste avant-gardiste Alain Bernardin. Elle est constituée d’un best of du répertoire du mythique Crazy Horse Paris.

A l’occasion des 10 ans de la nouvelle direction du cabaret parisien, le show s'est délocalisé pour 6 mois à Séoul, dans le cadre de la tournée internationale.

Un choc des cultures pour les Crazy Girls, qui vont faire découvrir aux habitants de Corée du Sud la French touch façon Crazy.

Un show entre tradition et modernité

Au programme du show, les danseuses du célèbre cabaret du Triangle d’Or de la capitale ont présenté un savant mélange entre des tableaux historiques et des créations signées Philippe Decouflé, issues de la revue Désirs inaugurée en 2009. Elles ont interprété des numéros tels que le fameux God Save Our Bareskin et sa marche militaire, qui ouvre tous les shows du Crazy depuis 1989, ou encore la Leçon d’Érotisme, donnée par une voluptueuse Crazy Girl sur le fameux canapé rouge.

Passer une soirée au Crazy Horse, c’est venir célébrer la beauté et le glamour. Mais nous sommes à Paris, et la capitale regorge de merveilles à contempler, n’est-ce pas ? Le Crazy Horse a imaginé pour vous deux formules de dîner-spectacle qui marient plaisir des papilles et des yeux. Découvrez-les.  

Dîner-croisière Bateaux-Mouches et Show du Crazy Horse : nuit magique au fil de la Seine

C’est assurément la soirée la plus romantique parmi les offres de dîner-spectacle du Crazy Horse. Découvrir Paris « par sa plus belle avenue », la Seine, est un privilège que vous n’oublierez pas de sitôt. Tandis que votre bateau glisse avec grâce sur les flots, vous pourrez notamment admirer le musée du Louvre, l’Hôtel de Ville, Notre-Dame, le musée d’Orsay, l’Assemblée Nationale, la Tour Eiffel. Eblouis par la majesté de ces monuments, vous serez également conquis par la délicatesse des mets servis pour votre dîner.

L’embarquement pour ce dîner-spectacle s’effectue quai de l’Alma, à quelques minutes à pied du Crazy Horse. C’est aussi là que vous débarquerez, pour vous rendre ensuite à votre deuxième expérience beauté de la soirée : le show du Crazy Horse.

Bustronome et spectacle du Crazy Horse : le dîner-spectacle tout simplement impérial

Parcourir Paris dans un bus à impériale, avec une vue à 360°, tout en dégustant des mets raffinés, puis assister au show du Crazy Horse, cela vous tente ?  Le Bustronome vous fait découvrir la capitale en empruntant ses rues et avenues les plus emblématiques. Au départ de l’Arc de Triomphe, votre voyage au cœur de Paris vous emmènera des Champs-Elysées à Madeleine, de Notre-Dame au Pont des Arts, des Invalides à la Tour Eiffel. Installés en hauteur, votre vue est dégagée : le toit panoramique vitré du Bustronome ne laisse rien s’immiscer entre les beautés de Paris et vos yeux.

Habitacle sur mesure, bois noble, papier peint dans l’escalier, banquettes capitonnées, mobilier de table astucieusement pensé pour que rien ne bouge pendant votre soirée : le Bustronome offre une ambiance cosy et intimiste. Tout au long du trajet, mené avec douceur à 15 km/h, vous savourerez des mets raffinés en découvrant les monuments parisiens grâce à des audioguides individuels et une carte interactive. Le Bustronome s’arrête ensuite à 22h devant la tour Eiffel scintillante, puis vous dépose devant le Crazy Horse à 22h20 pour assister au spectacle du cabaret et de ses divines Crazy Girls.

Alors, plutôt Bateaux-Mouches ou Bustronome ?

Elles ont la pétillance et le glamour comme bagage, un corps empreint de tonus et de grâce, et elles rêvaient de rejoindre le Crazy : c'est aujourd'hui chose faite, réservez-leur un accueil chaleureux!

Troupe Crazy Horse By Rémi Desclaux

Un apprentissage exigeant mais passionnant

Incarner le glamour et la sensualité, la femme dans son essence la plus pure, c’est un subtil équilibre entre l’inné et… beaucoup de travail. Superbes, les danseuses le sont, assurément. Mais désormais, elles doivent apprendre à devenir cette quintessence de la féminité qui représente et fait l’identité d’une Crazy Girl.

En répétant par exemple « U turn me on », final emblématique du Crazy repris dans « Totally Crazy », les nouvelles Crazy Girls découvrent toute la technicité et l’intensité du travail demandées par Svetlana Kostantinova, la directrice de scène. Si la danse est une ode à la féminité, le jeu de regard est également au cœur de ce qui rend les danseuses du Crazy uniques.

Courbes, mouvements, œillades, rien n’est laissé au hasard pour transcender la femme dans ses émotions et sa personnalité.

Le déhanché et la cambrure : les signatures du Crazy Horse

Après les répétitions individuelles, c’est désormais le moment pour les nouvelles recrues de travailler avec les autres danseuses : cette fois ce n’est pas seulement la chorégraphie qui est travaillée, mais la vision d’équipe et la gestion des jeux de lumière.

C’est le déhanché si emblématique du cabaret parisien que les jeunes femmes s’approprient sur le tableau « Vestal’s Desire » : une technique complexe, un travail des hanches spécifique, des mouvements dissociés… sans oublier l’alignement au millimètre avec les lumières.

Loge Maquillage Crazy Horse by Riccardo Tinelli

Leçon de make-up : sublimer le visage

Etre danseuse au Crazy Horse, c’est être femme jusqu’au bout des cils. Si le déhanché et l’allure sont le domaine de Svetlana, c’est la danseuse capitaine Mika Do qui accompagne les nouvelles recrues dans leur premier maquillage Crazy. Objectif : un visage de poupée, un regard intense, une personnalité bien affirmée.

Entre les mains expertes de Mika Do, pinceaux, faux-cils, fards et blushs sont des instruments magiques qui subliment la beauté des deux filles et les transforment en Crazy Girls, l’oeil de biche, la bouche rouge.  Et les voilà prêtes à envouter le public !

Les Crazy Girls entrent en scène !

C’est la tradition au Crazy : le baptême du nom de scène des danseuses s’effectue le soir de leur première apparition publique. Un moment chargé d’émotion, et partagé avec les autres danseuses, qui marque véritablement l’entrée des deux recrues dans la maison.

La première, tant attendue, a enfin lieu le même soir pour les deux jeunes femmes : entre stress et euphorie, elles découvrent la scène, le costume, le public… le rêve glamour qui devient réalité.


Découvrez les dernières Crazy Girls arrivées dans la troupe !

Le célèbre cabaret du Crazy Horse Paris a intégré de nouvelles danseuses dans sa troupe légendaire des Crazy Girls, à la suite des deux sessions de casting.

Afin de respecter la tradition et l’héritage des shows présentés sur la scène de la mythique salle parisienne fondée en 1951, le cabaret parisien demande à ses nouvelles recrues de répondre aux critères physiques établis et mis en place par le fondateur du Crazy Horse Paris, l’artiste, amoureux fou de la féminité, Alain Bernardin.

Aujourd'hui, cela n’est rien comparé à l’importance d’avoir ce petit  "je ne sais quoi", ce grain de folie et d'originalité, comme aimait le dire Alain Bernardin.

Danseuse Dekka Dance Crazy Horse By Riccardo Tinelli

Formation classique requise

Pour postuler à l’une de ces deux auditions, les danseuses devaient être âgées de 18 ans au minimum. Par ailleurs, une formation en danse classique est impérative pour intégrer la troupe des magnifiques Crazy Girls.

Le Crazy Horse est particulièrement sensible aux candidates présentant un talent d’actrice, qui fera toute la différence lors de la représentation de ses shows sur sa scène légendaire. Le casting se déroule topless, avec une paire de chaussures à talons hauts apportée par chaque postulante.

Les heureuses élues suivent ensuite une formation de 3 à 5 mois pour devenir de véritables Crazy Girls, qui envoûteront le public de l’iconique cabaret parisien et des plus grandes scènes internationales.

Danseuses du Crazy Horse et surfeuses : découvrez nos stars des vagues!

En 2017, la troupe de « Forever Crazy » était en tournée en Australie et en Asie. Entre deux spectacles, trois Crazy Girls laissent libre cours à leur seconde passion : le surf…
Des vagues, du plaisir et de la discipline.

Danseuses Surfeuses Crazy Horse

Plus qu’un hobby, la glisse est une véritable passion pour certaines danseuses de la troupe et en particulier les volcaniques Zitta ZurbaghanMargaux La Chapelle et Bamby Splish Splash.

Ces trois jeunes femmes, bien dans leur peau et dans leur époque, dévoilent le soir sur scène leurs corps sublimes et leur radieuse féminité en interprétant les tableaux mythiques du show « Forever Crazy ».  En journée, c’est avec un plaisir à chaque fois renouvelé qu’elles s’élancent dans l’océan à la recherche de la vague parfaite, celle qui les fera vibrer.

Le surf ne s’improvise pas : ce sport tonique demande discipline, adresse, et condition physique au summum. Ce qui n’est pas un souci pour nos naïades, qui, comme toutes les danseuses de la troupe, répètent chaque jour pour le spectacle. Elles apportent ainsi un supplément de grâce et de féminité dans leur pratique des sports de glisse.

Rencontrez nos danseuses surfeuses !

Blondeur californienne et bouche pulpeuse, Margaux La Chapelle est une vraie passionnée  toujours à la recherche d’un nouveau défi ou d’une nouvelle aventure. Sa plus grande passion ? Le Crazy bien sûr !

En quoi le surf fait partie intégrante de ta vie de Crazy Girl ?
J’ai découvert le surf il y a 7 ans et ça a changé ma vie. Depuis que je fais partie de la troupe, j’ai vraiment pu pratiquer,. En effet j’ai eu la chance de partir en tournée avec le spectacle « Forever Crazy » et de pouvoir surfer en même temps en tant de pays différents et spots incroyables !

Quelles sont les sensations que tu recherches dans ta pratique du surf ?
Tout d’abord j’aime tout ce qui entoure le Surf, la philosophie de vie, le rythme de vie.  Découvrir des spots magnifiques, être dans l’eau, ne plus penser à rien… Juste « rider », se vider la tête.

J’aime l’aventure que cela apporte, le challenge et l’énergie.

Quand je sors d’une session, je me sens vidée de toute mauvaise énergie, apaisée, vivifiée, motivée pour le reste de la journée. J’aime cette sensation de bien-être, je me sens bien dans mon corps mais aussi dans mon esprit  je me sens fière. Fière d’être rentrée dans l’eau, même très tôt le matin, quand il fait froid dehors et dedans, avec de la pluie, après une longue marche pour accéder au spot, avant une répétition ou un spectacle. Fière d’avoir osé et de ne pas avoir eu peur, malgré l’appréhension qui est toujours là.

Zitta Zurbaghan, est une artiste talentueuse (elle est aussi trapéziste !) et une jeune femme au sourire renversant avec une crinière patinée par le soleil et les embruns qui descend jusqu’à sa taille parfaite. Féline sur la scène du Crazy Horse dans un solo comme « Chain Gang », elle est aussi à l’aise entre les vagues.

Quel est ton meilleur souvenir d’une session de surf ?
Mon meilleur souvenir reste le jour où nous sommes parties à l’aventure surfer sur l’île de Taïwan à Waiao Beach. Une plage magnifique de sable noir,  un temps assez orageux, il y avait une ambiance magique !

Nous avons rencontré un photographe de surf sur la plage, il venait assez régulièrement prendre des superbes photos de nous. Le dernier jour avant notre départ il a absolument tenu à nous inviter chez lui pour prendre le thé et nous présenter sa famille. C’était magique de pouvoir vivre ce moment-là dans une famille locale.

Quel est ton spot préféré ?
L’Australie est de loin l’un des meilleurs spot pour surfer, le paysage est dingue !

Nous y sommes actuellement pendant la période d’hiver ce qui fait que l’eau est froide mais l’atmosphère est sublime.

En quoi le surf fait partie intégrante de ta vie de Crazy Girl ?
Le surf fait partie intégrante de ma vie de Crazy Girl car il y a cette folie, cette prise de risque qui est totalement « CRAZY ».

Mutine, Bamby Splish Splash illumine la scène de son regard pétillant et de son sourire éclatant. La benjamine de la troupe a trouvé au Crazy Horse pas seulement une vocation, mais aussi les amies d’une vie.

Surfeuse et Crazy Girl, c’est possible ?
Le surf est devenu partie intégrante de notre vie de Crazy Girls… Grâce à nos voyages, c’est une activité presque quotidienne. Le surf rythme notre vie de tournée presque autant que la scène.
Le surf le jour et le Crazy Horse la nuit, c’est presque une double vie, vous ne trouvez pas ?

Qu’est-ce que cela t’apporte ?
Je suis sans arrêt en quête de bien-être : Méditer, être au contact de la nature sont mes principales sources d’équilibre.

Le surf me permet ce temps privilégié pour recharger mes batteries. Et puis n’oublions pas que c’est un sport exigeant ! Alors double raison de s’y mettre ! Même pour les plus coquettes d’entre nous !

Ton meilleur souvenir?
La première fois où j’ai pu me lever et prendre ma première vague. La découverte de cette sensation est encore encrée dans mon corps. Et le souvenir d’avoir vu le fond de l’eau du haut de ma planche à ce moment. Inoubliable.

Troupe U Turn Me On Crazy Horse Paris Antoine Poupel

Qui mieux qu’Antoine Poupel pouvait illustrer Crazy Inside ?

Alain Bernardin, une fois de plus, ne s’était pas trompé lorsqu’il a décidé de réserver à Antoine Poupel l’exclusivité masculine de la prise de photos des loges du Crazy et de ses danseuses.

Le droit de savoir et de voir, de regarder et de capter…

Une fois de plus, en visionnaire, le fondateur du Crazy Horse avait pressenti qu’il tenait celui qui saurait reconnaître les « filles » comme des artistes et les photographier comme des instants de grâce en mouvement.

Un univers de confidence et d'épidermes

Aujourd’hui, les photos d’Antoine Poupel nous offrent un itinéraire unique dans l’incroyable histoire de ce petit écrin.

« Cela fait désormais plus de vingt ans que mon objectif capte les dessous de ces « apprêts de désir » et jamais je ne pénètre dans les loges des danseuses sans cette petite appréhension, cette légère fébrilité qui, au moment d’appuyer sur le déclencheur, me transporte dans un univers fait de confidences et d’épidermes », explique Antoine Poupel.

Crazy Inside par Antoine Poupel, aux éditions Du Chêne – 224 pages – 195 x 235 mm

Ouvrage broché avec rabat aimanté, en librairie.

Le Crazy Horse, côté coulisses, par Antoine Kruk

Illustration Face Public Crazy Horse Antoine Kruk

Créateur de nombreux costumes pour ce haut-lieu des nuits parisiennes, Antoine Kruk, également illustrateur et fashion designer, a eu le très rare privilège d’accéder aux coulisses et aux loges des danseuses. Plongé dans ce sanctuaire de féminité, témoin fasciné de la métamorphose de ces jeunes femmes en icônes d’un soir, l’artiste y a puisé l’inspiration de portraits saisissants de sensualité et de grâce.

En une centaine de magnifiques aquarelles, l’auteur lève le voile sur les danseuses sensuelles et glamour du Crazy, côté scène, côté coulisses. Construit en 3 actes sur le tempo d’une soirée, l’avant et l’après-spectacle sont rythmés sur le ton de la caricature et de l’humour ; le spectacle, quant à lui, est reproduit par des aquarelles purement esthétiques afin de refléter la fantastique métamorphose scénique des danseuses. En ouverture, une préface très originale sur laquelle chaque « Crazy Girl » a déposé un baiser…

Antoine Kruk s’est inspiré d’une phrase d’Alain Bernardin. « La frustration totale : à la fois tout voir et ne rien voir du tout ». L'illustrateur pense ainsi de lui : « Il a créé le nu artistique, un mélange incroyable de désir charnel et d’abstraction, proche de l’esquisse graphique, ce que moi-même j’essaie de retranscrire dans le sens inverse… ».

Crazy par Antoine Kruk, aux éditions Eyrolles – 96 pages – 150 x 210 mm

Couverture velours rouge avec encre en argent et tranche argentée, en librairie..

Le mot d'Andrée Deissenberg

A propos de ces collaborations inédites et précieuses, Andrée Deissenberg, Directrice Générale du Crazy Horse ajoute : « Tant Antoine Poupel qu’Antoine Kruk ont su parfaitement saisir les instants privilégiés que sont ces moments passés dans les loges ou durant les répétitions. Avec réalisme pour l’un et humour pour le second, ces instants particulièrement touchants nous saisissent par la beauté et l’amour qu’inspire notre savoir-faire unique au monde. Un hommage absolu à l’éternel féminin… ».