LOLITA
KISS CURL
Lolita Kiss Curl By Paul-Henri Pesquet
La danse pour elle, c’est l’histoire des femmes de sa famille, c’est presque inscrit dans son code génétique. Tante, cousines, mère et sœur, toutes passent du jazz au classique en un parfait saut de chat. En revanche, seule Lolita Kiss-Curl était destinée à s’épanouir dans les chorégraphies sensuelles et impertinentes sous les lumières emblématiques du Crazy Horse…
Lolita Kiss Curl By Paul-Henri Pesquet
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Nationalité
Française
Première date au Crazy
4 Avril 2015
Fleurs préférées
Les pivoines et roses anglaises
Occupation préférée
Découvrir de nouveaux films
Ce que je déteste par dessus tout
L'irrespect et la nonchalence
"Sur la scène, je me sens séductrice, sensuelle, belle, mise en valeur et en confiance"
Lolita Kiss Curl by Michel Dierickx
"Dans ma famille, toutes les femmes sont danseuses"
"Ma mère m’a poussé à me battre pour faire de la danse mon métier"
Lolita Kiss Curl By Paul-Henri Pesquet

Quelle est l’origine de votre nom de scène ?

« Lolita » évoque à la fois mon côté femme et mon côté enfant. «Kiss-curl» signifie accroche-cœur.

 

Quelle est votre histoire avec la danse ?

J’ai commencé la danse toute petite parce que ma mère était professeure de danse classique. En revanche, j’ai dû me battre pour qu’elle accepte que j’en fasse mon métier ! Elle a testé ma passion et ma persévérance durant tout le collège avant de m’inscrire au conservatoire : une manière de me protéger sans doute ! À seize ans, j’ai quitté la campagne de Saint-Etienne pour rejoindre la ville de Roanne. Là-bas, j’étais inscrite en Danse Études au lycée et au centre de danse Carole Vergiat. Après le bac, j’ai suivi la formation du Centre Chorégraphique James Carlès à Toulouse pendant deux ans. Quelques mois après ma formation, je suis entrée au Crazy Horse et six ans après, je n’en reviens toujours pas ! Quand je suis sortie de l’audition, je marchais dans la rue sans réaliser et j’ai soudain fondu en larmes pendant des heures ! Cette audition a été un réel tournant dans ma vie.

 

Quelle femme êtes-vous lorsque vous dansez sur la scène du Crazy Horse ?

Sur la scène, je me sens séductrice, sensuelle, belle, mise en valeur et en confiance grâce à l’équipe du Crazy Horse… et libre ! Mais je me sens une autre personne car je suis beaucoup plus discrète dans la vie.

 

Quels sont les traits de personnalité qui vous caractérisent ?

J’essaye toujours d’être bienveillante et respectueuse, dans l’empathie et la compréhension des personnes qui m’entourent.

 

En tant que femme et danseuse au Crazy Horse, quel est votre rapport à votre corps ?

Ici, l’esthétique des corps fait partie de la qualité visuelle des shows et une bonne forme physique est indispensable pour performer chaque soir sur scène, c’est pourquoi je considère mon corps comme un outil de travail. Pour en prendre soin, mes meilleurs secrets sont de l’hydrater chaque jour, de bien dormir et de boire beaucoup d’eau.

 

Le moment de votre vie dont vous êtes le plus fière ?

Lorsque je suis montée à Paris pour passer l’audition du Crazy Horse, j’étais malade de stress dans le train. Je ne pensais pas être capable de danser dénudée et de manière si sensuelle, j’avais terriblement peur. Finalement, sur scène, j’ai réussi à surmonter mes préjugés et ma pudeur, je me suis lâchée et je me suis sentie super bien et libre ! Ça a été une révélation à plusieurs niveaux. Déjà, parce que j’ai découvert que j’étais capable de me faire confiance à un moment où je sortais clairement de ma zone de confort, ensuite parce que j’ai réalisé que j’étais faite pour cette scène. Cela a été un moment très marquant dans ma vie.

 

Avez-vous un souhait pour l’avenir du Crazy Horse ?

Sur scène, le Crazy Horse défend chaque jour l’image de la femme forte et libre, ce qui est une fierté pour les danseuses. Mon souhait est que le Crazy Horse continue de servir de sa renommée et de son statut pour porter la voix des femmes.

 

Quel tableau du Crazy est cher à votre cœur ?

J’aime beaucoup Baby Buns ! C’est l’histoire d’une femme qui se promène sur les Champs-Élysées et que tous les passants admirent. Elle est belle, elle a du caractère, elle se prête à un jeu de séduction pétillant et joyeux et s’amuse de la situation sans le laisser paraître. Pour moi, la femme de Baby Buns incarne l’un des visages de la femme « Crazy » : séductrice et impertinente.

 

 

Photos : Paul-Henri Pesquet, Michel Dieirickx, François Goizé