UMA WANDERLUST
Uma Wanderlust by Léon Prost
Attention ! Uma possède une arme fatale dont jamais elle ne se départit et qui pourrait bien faire trembler d’émoi même les plus hardis… C’est son sourire ravageur évidemment, souligné d’une fossette ravissante et encadré d’une blondeur éclatante. Sur scène, Uma Wanderlust déploie son énergie explosive et son charisme d'icône hollywoodienne pour vous offrir une expérience inoubliable !
Uma Wanderlust by Léon Prost
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“Être ici, à Paris, dans une compagnie aussi iconique, c’est vraiment un rêve qui se réalise”
Uma Wanderlust by Léon Prost
Uma Wanderlust by Léon Prost
“Sur la scène du Crazy Horse, je deviens enfin la personne que j'ai toujours voulu être”
“Ce qui est beau ici, c’est que chaque femme est célébrée pour ce qu’elle est”
Uma Wanderlust by Léon Prost

Quelle histoire se cache derrière votre nom de scène ?

« Uma » fait référence à l’actrice iconique Uma Thurman, connue pour ses rôles intenses dans Pulp Fiction et Kill Bill. C’était un choix en contradiction avec les univers très doux et joyeux dans lesquels j’avais travaillé jusqu’alors. J’ai pris ça comme une invitation à explorer un nouveau côté de ma personnalité. Quant à « Wanderlust », que l’on peut traduire en français par « soif de voyage », cela reflète mes nombreux déplacements à travers le monde.

 

Quelle est votre histoire avec la danse ?

Je viens de Saint-Albert, une petite ville de la province d’Alberta, au Canada. Ma vie a toujours été rythmée par les compétitions de danse. À dix-huit ans, je suis partie à Oklahoma City pour intégrer un programme de danse. Là-bas j’ai pris conscience que je ne voulais plus étudier la danse, j’avais envie d’intégrer le monde professionnel. J’ai alors embarqué sur un paquebot de Disney Cruise Line pendant plusieurs mois. Le rythme effréné de cette expérience a été stoppé net par l’apparition de la Covid19. Je suis rentrée chez moi au Canada, presque en burn-out. J’avais perdu le goût de la danse et je commençais à envisager d’autres options de carrière quand j’ai reçu une nouvelle offre de contrat de la part de Disney. Quelques mois plus tard, Paris a tapé à ma porte ! C’était Le Moulin Rouge qui me contactait suite à une audition passée en 2019. J’ai quitté les robes de princesses pour les strass et les plumes et je me suis envolée pour la France. J’avais vingt-deux ans, c’était un rêve devenu réalité de vivre à Paris ! J’ai dansé au Moulin Rouge pendant deux ans, c’était une expérience merveilleuse mais le Crazy Horse ne quittait pas mes pensées. Par chance, mon petit ami m’a offert des billets pour assister au spectacle Totally Crazy  et une semaine après avoir vu ce show qui m’avait émerveillée, le Crazy Horse a annoncé des auditions. J’ai pris ça comme un signe du destin, j’ai postulé et j’ai été retenue ! Être ici, à Paris, dans une compagnie aussi iconique, c’est vraiment un rêve qui se réalise. Je n’aurais jamais imaginé, il y a quelques années, que je ferais partie d’un univers aussi prestigieux et international.

 

Quelle femme êtes-vous lorsque vous dansez sur la scène du Crazy Horse ?

Sur la scène du Crazy Horse, je deviens enfin la personne que j’ai toujours voulu être. Chaque soir, j’explore de nouveaux aspects de moi-même ! J’essaye d’incarner l’élégance et le côté « femme fatale » et bien que je sois d’un naturel très souriant, j’aime aussi me plonger dans des personnages plus complexes et mystérieux. Mes amis du Moulin Rouge disent que je suis « sortie de ma coquille » depuis que je suis Crazy Girl.

 

Quel est votre rapport à votre corps en tant que danseuse et en tant que femme ?

En tant que danseuse, on est en phase avec son corps dès le plus jeune âge. Mais au Crazy Horse, j’ai appris à vraiment l’écouter. Je le connais mieux, je sais ce dont il a besoin, et je le traite avec beaucoup de soin. J’ai eu des blessures, notamment aux genoux depuis l’âge de 14 ans, donc aujourd’hui je fais tout pour prendre soin de moi car j’aimerais avoir une longue carrière. Ensuite en tant que femme, c’est parfois difficile de ne pas se comparer aux autres danseuses tant elles sont magnifiques au Crazy Horse. Mais ce qui est beau ici, c’est que chaque femme est célébrée pour ce qu’elle est. Le spectacle sublime nos corps, et cela m’a aidée à m’accepter telle que je suis.

 

En tant qu’artiste féminine, quelle femme vous inspire ?

Je m’inspire des stars de l’âge d’or d’Hollywood, comme Marilyn Monroe et Audrey Hepburn. Marilyn m’a toujours fascinée par sa capacité à briser les normes et à incarner une sensualité audacieuse pour son époque.

 

Selon vous, qu’est-ce qui fait la magie du Crazy Horse depuis 70 ans ?

Le Crazy Horse propose une expérience globale. Dès que l’on entre dans le cabaret, on est immergé dans un univers qui célèbre le corps de la femme. Tout est glamour et artistique. Et ce qui rend cette compagnie unique, c’est la place qu’elle donne à l’individualité : les danseuses sont des solistes, ce qui est extrêmement rare ! Pour moi, c’est là que réside la magie du Crazy Horse : dans cette possibilité de se révéler en tant qu’artiste et en tant que femme.

 

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

Je mets toujours une touche de paillettes au coin de mes yeux, c’est un petit rituel que je ne manque jamais.

 

Quel message aimeriez-vous transmettre au public lorsque vous dansez ?

Que ce soit pour les spectateurs qui visitent Paris ou pour ceux qui vivent ici, je veux leur offrir une expérience inoubliable ! Je veux qu’ils repartent émerveillés et joyeux !

 

Quel tableau du show Totally Crazy! vous émerveille le plus ?

J’adore God save our bareskin, le numéro d’ouverture inspiré de la garde royale anglaise, si emblématique ! C’est un moment incroyable d’entendre les réactions du public à l’ouverture du rideau ! J’aime aussi But I am a good Girl, amusant et parfait pour montrer ses compétences en danse. Mais pour moi qui ait toujours interprété des personnages dans l’énergie de la joie, c’est nouveau de pouvoir naviguer sur une large palette d’émotions d’un tableau à l’autre.

 

Photos : Léon Prost