Scanner : frénésie extatique
Accrochez-vous mesdames et messieurs car voici Scanner ! Les cinq Crazy Girls qui entrent en scène vont être passées au rayon X jusqu’à ce que leurs courbes affolent les lignes de lumière et que la légendaire scène du Crazy Horse ne soit balayée par un ouragan d’energie. Dans une chorégraphie à la fois fougueuse et ultra sensuelle mêlant moment de grâce et d’exaltation survoltée, la personnalité des danseuses s’affirme. Lorsque que le scanner dévoile leurs regards, vous comprenez en un éclair qu’elles ont pris la haute résolution de vous entraîner dans leur passion et d’imprimer vos rétines jusqu’au bout de la nuit.
Une pure folie !
Si vous pensez encore que les danseuses du Crazy Horse cachent toujours sous leurs perruques leurs chevelures et leurs personnalités, c’est qu’il est grand temps de (re)venir voir le spectacle ! Depuis le passage de Philippe Decouflé et d’Ali Mahdavi aux commandes de la revue Désirs en 2009 dont ce numéro est issu, plusieurs tableaux révèlent les tempéraments des Crazy Girls et leurs coiffures naturelles. Dans Scanner, ce parti pris est poussé à son paroxysme, l’intention étant de révéler, à la manière d’un code barre, les véritables personnalités des danseuses. À mesure que les projections lumineuses réalisées par Olivier Simola et Begoña Garcia Navas scannent leurs corps, les artistes s’exaltent et s’affirment sur les riffs électriques d’une musique composée par Antonin Maurel. À la demande du metteur en scène, chaque danseuse vous offre une vision particulière de sa féminité en laissant son art et son imagination se déchaîner dans un moment d’improvisation totale. Un instant de pure frénésie et de crazy liberté qui rappelle que « l’essentiel est invisible pour les yeux »…