Plus audacieux et surprenant que jamais, le Crazy Horse invitait en 2019 pour une série de 29 représentations exclusives une nouvelle Guest Star résolument futuriste. Viktoria Modesta incarne avec toute sa différence la femme de demain, libre et sublimée par la technologie.

Une femme libre, fière, surprenante

Au Crazy Horse, la féminité se conjugue toute l’année, et de différentes manières. Moderne et audacieuse, libre et pétillante, la femme du 21ème siècle affirme haut et fort sa singularité, quelle qu’elle soit. Parce que le glamour est autant un trait de personnalité qu’une attitude, le cabaret s’entoure d’égéries fortes pour incarner cette vision sur scène, et ainsi faire place à la merveilleuse pluralité de la féminité.

Cette année, le cabaret est fier d’annoncer une collaboration inédite et stupéfiante avec une guest star qui sort de l’ordinaire… Atypique, ambitieuse, futuriste et sublime, cette femme loin des stéréotypes va vous faire chavirer ! Qui est-elle ? Un indice : sans modestie, elle est le prototype d’un genre nouveau…

Le show « Bionic Showgirl », à l’affiche du Crazy Horse du 3 au 16 juin 2019, met en lumière une artiste extraordinaire, à la féminité résolument futuriste : Viktoria Modesta.

Cette guest-star exceptionnelle ne pouvait qu’avoir un spectacle à sa dimension, audacieux, immersif et novateur.

Nous levons le voile sur ce qui vous attend dans ce show exclusif qui fera date.

Naissance d’une artiste bionique

Bionique et iconique, Viktoria Modesta, malgré son jeune âge, est déjà l’héroïne d’un conte de fées moderne. Après une enfance en Lettonie, Viktoria quitte son pays à l’âge de 12 ans pour vivre à Londres, où elle devient mannequin dès ses 15 ans. Mais la jeune femme se bat contre des gros problèmes de santé, qui l’obligent à subir plusieurs opérations de la jambe gauche.

A 20 ans, elle prend une décision radicale : demander une amputation sous le genou, pour gagner en mobilité et préserver sa santé future. C’est avec ce corps différent, que, soutenue par sa passion pour la mode, l’art et la culture underground, Viktoria Modesta entreprend alors de ciseler son nouveau personnage.

Un univers futuriste et glamour, loin des stéréotypes

Loin de freiner Viktoria Modesta dans sa vision postmoderne de l’artiste du 21ème siècle, sa transformation devient une force et un atout. Sa différence est un levier autant qu’une composante essentielle de son travail d’artiste. La jeune femme s’illustre alors dans de nombreuses collaborations interdisciplinaires qui mêlent arts du spectacle, prothèses bioniques de pointe, mode high-tech et nouvelles technologies.

Impériale en Reine des Neiges lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Londres, Viktoria Modesta séduit la chaîne anglaise Channel 4 qui produit son superbe clip, « Prototype » - celui-ci affole les compteurs de YouTube avec 11 738 000 vues. Bousculant les diktats de la beauté, elle se définit comme une « femme bionique, symbole de la liberté de choisir sa propre identité. »

Viktoria est apparue seule et accompagnée des Crazy Girls, les danseuses du Crazy Horse, dans plusieurs tableaux créés autour de son univers futuriste.

« Avec le Crazy Horse, nous allons repousser les limites de la féminité de la manière la plus innovante et la plus surprenante qui soit. Accrochez-vous ! »

Viktoria Modesta

Trois tableaux inédits créés autour de l’univers futuriste de Viktoria Modesta

Au cœur du show, trois tableaux sont construits autour de la personnalité affirmée, de l’univers esthétique et du charisme hors-normes de Viktoria Modesta. Reine altière et interprète magistrale de ces moments étonnants et spectaculaires, l’artiste est accompagnée par son « Girl Squad » de Crazy Girls pour « repousser les limites de la féminité de la manière la plus innovante et la plus surprenante qui soit ».

Interprétant la femme du futur qu’elle incarne résolument, Viktoria Modesta présentera notamment un numéro inspiré par « Prototype », le clip viral aux 12 millions de vues qui l’a propulsée sur le devant de la scène, avec sa célèbre et étonnante prothèse pointue en métal poli.

Le Crazy Horse fait un bond dans le futur avec sa nouvelle muse invitée
Bionic Showgirl Viktoria Modesta by Jora Frantzis

L’honneur d’accueillir des créateurs et guest stars iconiques, aux univers très marqués et personnels, et de créer avec elles et eux des spectacles qui mélangent leur univers et le savoir-faire du Crazy Horse, fait partie de l’ADN du cabaret depuis plus de dix ans, suite à l’acquisition par l’homme d’affaire belge Philippe Lhomme et sous la direction artistique d’Andrée Deissenberg.

Ainsi, les shows éblouissant s’élaborent en parfaite symbiose, dans le souci d’une recherche absolue d’émotion et de beauté. Après Dita Von TeeseConchita WurstChristian Louboutin, Philippe DecoufléChantal ThomassArielle Dombasle, ce nouveau projet atypique et excitant s’inscrit dans le sillage de ces collaborations en apportant un supplément de créativité dans la signature désormais légendaire du cabaret.

Viktoria Modesta incarnera pour la première fois et en exclusivité sur la scène du Crazy Horse la « Bionic Showgirl », une égérie et performeuse qui sort de l’ordinaire, dans des créations où la technologie et l’art se combinent pour sublimer la Femme, dans toute sa splendeur et puissance.

Viktoria Modesta inspire également au cabaret une manière différente d’imaginer le show. Celui-ci devient une expérience immersive, avec un univers futuriste qui se décline jusque dans la salle, spécialement transformée pour l’occasion.

Une équipe cosmopolite et avant-gardiste pour ce show-événement

Une équipe internationale de jeunes créateurs innovants signe les différents éléments des tableaux spectaculaires du show, à partir des chorégraphies crées par le talentueux Stephane Jarny,  avec la participation de Lara Laquiz, sur les musiques originales de Madeaux, jeune producteur américain en vue.

Pour le stylisme, le spectacle propose une immersion dans univers rétro-futuriste et ultra-glamour totalement unique, entre pièces coutures, masques surprenants et prothèses artistiques et bioniques.

Vous serez époustouflés par les costumes architecturaux du Bulgare Jivomir Domoustchiev, les pièces couture en métal de l’Espagnol Manuel Albarran et les masques cosmiques de l’artiste estonien Tanel Veerne.  
Le concepteur de « haute coiffure » Charlie Le Mindu signera les créations capillaires.

Sans oublier les prothèses spectaculaires d’Anouk Wipprecht, imaginées par Viktoria Modesta et conçues en collaboration avec Koleman ProstheticsThe Alternative Limb Project et Joe Di Prima, qui s’accompagneront des souliers créés sur mesure par la marque United Nude.

Sur l’un des numéros, Viktoria portera également les accessoires fantastiques du créateur newyorkais CreepyYeha et la Maison anglaise de lingerie sexy chic Atelier Bordelle habillera les Crazy Girls.

Coté technologie, le Crazy Horse a fait appel à MinuitUne, une jeune société française qui révolutionne les codes de la lumière grâce à sa nouvelle technologie IVL , à OUCHHH, studio de création numérique très pointu basé à Istanbul, ainsi qu’à Giglam.

 « Bionic Showgirl » est ainsi plus qu’un show, c’est un univers à part entière, qui promet un véritable choc visuel et une expérience qui déménage. Osez-vous la vivre avec nous ?

Le futur est maintenant et il est décidément Crazy

L'univers unique de Viktoria Modesta, cybernétique et bionique, mêlé avec celui du plus chic des cabarets parisien pour une série de performances inédites. Le Crazy Horse a été heureux et fier d'accueillir Viktoria Modesta du 3 au 16 juin 2019.

Juste avant le show, ils assurent de manière festive et glamour l’accueil du public : artiste burlesques à part entière, ils partagent une certaine vision de leur mission de maître de cérémonie. Zoom sur la grâce et la fantaisie de Laurie Hagen, qui offre un joli interlude à Totally Crazy! 

Racontez-nous d’où vous vient votre passion pour la scène…

Petite déjà, j’accompagnais ma maman à son cours de claquettes et j’ai tellement insisté pour avoir ces fameuses chaussures qu’elle m’en a offert ! C’est là que la danse et la scène sont entrées dans ma vie. Ensuite, j’ai suivi les cours de l’Ecole Royale de Ballet d’Anvers, tout en dévorant déjà les musicals en vidéo et aussi à Londres, toujours avec ma mère. Devant cette passion qui m’habitait, mes parents m’ont laissé partir au Arts Educational School de Londres, j’y ai étudié pendant 3 ans.

Comment le burlesque est-il arrivé dans votre vie ?

Ce n’était pas tout de suite car j’ai d’abord été danseuse dans The Beauty and The Beast où je jouais le rôle d’une assiette et d’une serviette. Suite à une blessure, j’ai repris mes études pour me perfectionner en théâtre : dans une pièce, je jouais une showgirl et pour travailler mon rôle je suis allée voir des spectacles burlesques. Et là, c’était juste merveilleux : j’ai adoré la liberté et l’imagination des performers, c’était cela que je voulais faire ! J’ai donc suivi le cours burlesque de Polly Rae, un vrai bonheur… Trois semaines plus tard, après une audition, j’intégrais sa troupe.

Qu’est-ce qui vous attire dans le cabaret ?

J’aime le fait d’être un personnage unique composé de ce que j’ai à offrir et de pouvoir prendre toutes les décisions, que ce soit au niveau du design, de la musique, de la chorégraphie… L’ambiance est magique aussi, on est dans la célébration et pas dans la compétition.

Artiste Laurie Hagen Crazy Horse Mark Davies 2

Qui est Laurie Hagen sur scène ?

Sur scène, je deviens une bête de scène. Je me sens puissante, comme j’aimerais être dans la vie de tous les jours car je suis plutôt timide en réalité. Mon personnage est un peu fou, extravagant, notamment grâce à ma monumentale perruque qui a sa propre vie.

Le Crazy Horse, vous en rêviez ?

Ah oui, c’est un vrai privilège que d’avoir la mission d’accueillir le public et de le mettre à l’aise avant le show ! Ma mission, c’est ainsi que je la vois : faire en sorte que tout le monde dans la salle soit détendu et prêt à accueillir le show. J’essaie de susciter l’engagement, car c’est précieux pour ces artistes accomplies que sont les Crazy Girls de ressentir les réactions et les émotions du public. Pour cela, je me faufile entre les tables, j’interpelle, je m’attribue une paire de genoux, bref je m’impose et cela crée une connivence et une chaleur que le public apprécie.

Quels ont vos points communs avec les Crazy Girls ?

Physiquement, c’est plutôt un sacré contraste car je fais 1m60. Et pour moi elles sont sur un piédestal : éblouissantes, libres et sensuelles. Ce que nous avons en commun, c’est cette manière unique de s’exprimer sur scène et le sens de l’humour : les Crazy Girls sont d’incroyables danseuses, mais aussi des interprètes, et cela se ressent. Elles sont intouchables, même si elles touchent tout le monde.

« Laurie est une MC hors pair, elle parle plusieurs langues, elle est drôle. Elle est audacieuse et chante à merveille ! »

Andrée Deissenberg